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Article paru dans les petites affiches des Alpes-Maritimes

Publié le par MORIN Xavier

Article de Maître Xavier MORIN publié dans les Petites Affiches des Alpes Maritimes, hebdomadaire d'information juridique, économique, politique et générale n°3883 - Semaine du 13 au 19 Octobre 2017.

Texte de l'article retranscrit ci-dessous pour une meilleure lisibilité :

Radars à flasher dans (tous) les coins.

Annonce de la rentrée, les radars autonomes ayant gagné la possibilité d’effectuer des mesures de la vitesse dans les courbes quelques-uns de ces appareils ont été déployés dans le Var, ponctuellement, en marge du Bol d’or. Jusqu’à lors, les cinémomètres devaient être installés dans des zones de visée rectiligne. Ceci ne provenait pas d’une impossibilité technique car plusieurs modèles de radar possèdent cette capacité, mais seulement d’une absence d’homologation pour laquelle le laboratoire national de métrologie a été sollicité.

En réalité, ces radars seront placés non pas en courbe mais en aval ou en amont d’une zone de virage, dument signalés par le panneau ad hoc, ce qui semble être un gâchis de cette belle technologie ! Rassurons-nous, à l’avenir, la sécurité routière entend valider les systèmes de contrôle automatisé pour de nombreuses infractions. Les radars tels que Mesta Fusion ou Vitronic Poliscan possèderaient de grandes capacités de constatation, sous-exploitées. Il suffirait de les homologuer pour que, non seulement les excès de vitesse en courbe soient contrôlés, mais encore le respect des distance de sécurité, des stop, des feux rouges, de l’usage des voies réservées, des lignes blanches, des priorités piétons. Plus extraordinaire, ces appareils pourraient contrôler les dépassements dangereux, l’usage de téléphone, le port de la ceinture, le clignotant et encore, parait il, même si nous ne voyons pas comment cela serait faisable, les conduites sous influence d’alcool ou  après usage de stupéfiants.

Le but avéré est d’augmenter la performance de verbalisation par l’accélération des processus de constatation.

Pour la conduite après usage de stupéfiants, et avant que par un moyen mystérieux un radar en effectue le contrôle, l’analyse du recueil salivaire permet déjà d’éviter, dans la majorité des cas, le passage à l’hôpital pour la prise de sang et laisse ainsi les forces vives de la police et de la gendarmerie disponibles pour d’autres projets.

Le progrès de la poursuite ne va cependant pas sans la compression du droit et des droits. La technologie enferme les éléments de faits dans une mécanisation simplificatrice qui tend naturellement à bâtir un véritable tunnel aveugle entre les faits et la condamnation. Nul ne peut ensuite exprimer les moyens de sa défense puisque ceux-ci heurtent nécessairement l’infaillibilité de systèmes qui, étant homologués, font la vérité sans que l’on ne s’interroge même plus sur le point de savoir si, par exemple, un radar feu rouge rapporte bien la preuve du manquement aux obligations prescrites par un tel signal, ou si la positivité d’une analyse caractérise réellement l’usage d’une substance illicite avant la conduite.

Est-ce une nouvelle notion du droit pénal, reléguant au rayon des antiquités l’établissement soigneux de la culpabilité, qui naît sous nos yeux ? la positivité et la négativité tiendront-elles lieu d’éléments binaires fondamentaux mesure ultime d’un juste aussi fruste ?

Xavier MORIN
Docteur en Droit
Avocat au Barreau de Paris

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Nouvelle relaxe pour non respect du panneau STOP

Publié le par MORIN Xavier

Nouvelle relaxe obtenue par Maître Xavier MORIN devant la Jurdiction de Proximité de CHARTRES pour le non respect de l'arrêt absolu imposé par un panneau STOP.

 

Aucun retrait de points, aucune amende, et pas d'inscription au Fichier National des permis de Conduire.

 

Maître Xavier MORIN

Avocat permis de conduire

Relaxe inobsersation de l'arrêt imposé par le panneau STOP

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Référé suspension

Publié le par MORIN Xavier

20.03.2015

 

Nouvelle victoire du cabinet de Maître MORIN, qui a pu faire aboutir sa demande de référé suspension d'un arrêté d'invalidation du permis de conduire devant le Tribunal Administratif de PARIS.

 

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Le "grand excès de vitesse"

Publié le par Xavier MORIN, avocat permis de conduire

Les excès de vitesse inférieurs à 50 km/h sont des contraventions sanctionnées par une amende de 3ème classe ou de 4ème classe, les juridictions ayant à en connaître étant les Juridictions de proximité.

L’excès de vitesse d’au moins 50 km/h, appelé communément "grand excès de vitesse" est quant à lui une contravention sanctionnée par une amende de 5ème classe, le Tribunal de Police étant compétent pour juger cette infraction.

Cet excès de vitesse de 50 KM/H ou plus (grand excès de vitesse), est prévu et réprimé par l’article R 413-14-1 du Code de la Route :

« I. - Le fait, pour tout conducteur d'un véhicule à moteur, de dépasser de 50 km/h ou plus la vitesse maximale autorisée fixée par le présent code ou édictée par l'autorité investie du pouvoir de police est puni de l'amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe.

II. - Toute personne coupable de cette infraction encourt également les peines complémentaires suivantes:

1° La suspension du permis de conduire pour une durée de trois ans au plus, cette suspension ne pouvant pas être limitée à la conduite en dehors de l'activité professionnelle, ni être assortie du sursis, même partiellement;

2° L'interdiction de conduire certains véhicules terrestres à moteur, y compris ceux pour la conduite desquels le permis de conduire n'est pas exigé, pour une durée de trois ans au plus;

3° L'obligation d'accomplir, à ses frais, un stage de sensibilisation à la sécurité routière;

4° La confiscation du véhicule dont le prévenu s'est servi pour commettre l'infraction, s'il en est propriétaire.

III. - Cette contravention donne lieu de plein droit à la réduction de six points du permis de conduire.»

Cette infraction de grand excès de vitesse est donc sanctionnée lourdement.

Les personnes voyant relever à leur encontre un « grand excès de vitesse » (excès de vitesse supérieur ou égal à 50 KM/H), pourront tout d’abord faire l’objet de mesures administratives, dans l’attente de leur Jugement devant la juridiction pénale :

Le conducteur pourra faire l’objet, par les forces de l’ordre, d’une rétention (administrative) de son permis de conduire, d’une durée de 72 heures, puis d’une suspension administrative (mesure de sûreté) de son permis de conduire.

Il est à noter que la suspension administrative du permis de conduire n’est pas nécessairement prise par le Préfet à la suite d’une rétention de permis de conduire, et un conducteur qui a fait l’objet de cette mesure pourra reconduire, à l’expiration du délai de 72 heures de la rétention, s’il n’a pas reçu notification de la suspension administrative de son permis de conduire (même s’il n’a pas en sa possession son permis de conduire qui lui a été retiré par les forces de l’ordre, et qui lui sera ultérieurement restitué par l’Administration).

Ces deux mesures (rétention et suspension administrative) sont considérées comme des mesures de sûreté prises dans le cadre du pouvoir de police administrative, et ne sont donc pas des peines au sens strict du terme.

Cependant, la période d’interdiction de conduire placée sous ce régime viendra se déduire d’une éventuelle suspension judiciaire prononcée quant à elle à titre de peine.

Le conducteur ayant commis un "grand excès de vitesse" (excès de vitesse supérieur ou égal à 50 km/h) sera ultérieurement convoqué en Justice, devant le Tribunal de Police en l’occurrence, qui, s’il reconnaît la culpabilité du prévenu, pourra prononcer les sanctions suivantes :

► Une amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe (1.500 € maximum)

► Le retrait de 6 points du permis de conduire

Ainsi que les peines complémentaires suivantes :

► La suspension du permis de conduire pour une durée de trois ans au plus, cette suspension n’étant pas aménageable.

► L'interdiction de conduire certains véhicules terrestres à moteur, y compris ceux pour la conduite desquels le permis de conduire n'est pas exigé, pour une durée de trois ans au plus;

► L'obligation d'accomplir, à ses frais, un stage de sensibilisation à la sécurité routière;

► La confiscation du véhicule dont le prévenu s'est servi pour commettre l'infraction, s'il en est propriétaire

Il est à noter enfin que tout conducteur ayant été condamné pour des faits d’excès de vitesse supérieur ou égal à 50 KM/H et qui commet, dans un délai de 3 ans à compter de l’expiration ou de la prescription de la précédente peine, à nouveau cette infraction, sera poursuivi pour des faits délictuels.

L’affaire sera alors évoquée devant le Tribunal Correctionnel et l’auteur des faits encourra les peines suivantes (article L 413-1 du Code de la Route) :

► 3 Mois d’emprisonnement

► 3.750 € d’amende

► Le retrait de 6 points sur le permis de conduire

Ce délit encourt également les peines complémentaires suivantes :

La confiscation obligatoire du véhicule dont il s'est servi pour commettre l'infraction, s'il en est le propriétaire. La juridiction peut toutefois ne pas prononcer cette peine, par une décision spécialement motivée;

2° La suspension, pour une durée de trois ans au plus, du permis de conduire, cette suspension ne pouvant pas être limitée à la conduite en dehors de l'activité professionnelle;

3° L'interdiction de conduire certains véhicules terrestres à moteur, pour une durée de cinq ans au plus;

4° L'obligation d'accomplir, à ses frais, un stage de sensibilisation à la sécurité routière.

Vous avez besoin d'un conseil en matière de grand excès de vitesse ?

L'infraction de grand excès de vitesse (excès de vitesse supérieur ou égal à 50 KM/H) a été retenue contre vous et vous être poursuivi(e) devant le Tribunal de Police ?

Vous souhaitez contester les décisions administratives prises à votre encontre suite à une verbalisation pour grand excès de vitesse ?

LE CONSEIL DU PETIT MORIN DE LA ROUTE :

En cas de procédure pour grand excès de vitesse diligentée devant le Tribunal de Police à votre encontre, je pourrai vous assister efficacement devant la Juridiction saisie de votre dossier et au vu de votre dossier pénal, demander et obtenir le prononcé de votre relaxe.

Si vous êtes relaxé des faits qui vous sont reprochés, vous ne perdrez pas les 6 points attachés à cette infraction de grand excès de vitesse, vous n'aurez pas à payer d'amende, et l'infraction ne sera pas inscrite sur votre "fichier" de conducteur, ce qui est très important pour votre reconstitution automatique de capital de points, et pour éviter une éventuelle condamnation ultérieure (et donc en récidive) pour des mêmes faits.

Si vous êtes en permis probatoire, votre défense devant la Juridiction est d'autant plus nécessaire qu'en cas de reconnaissance de votre culpabilité, cette infraction de grand excès de vitesse engendrera la soustraction de 6 points sur votre permis de conduire et entraînera inévitablement la perte de votre titre pour défaut de points.

Mon Cabinet, conseil en matière de circulation routière depuis plus de 15 ans est naturellement à votre disposition pour vous fournir tout renseignement utile à ce sujet, soit par téléphone au 01 40 72 63 41, par mail : cabinet@maitrexaviermorinavocat.com, ou encore en utilisant le formulaire de contact sur ce blog.

N’hésitez pas à me contacter.

Maître Xavier MORIN, Docteur en Droit, Avocat au Barreau de Paris

N'hésitez pas à me contacter au :

01 40 72 63 41

Xavier MORIN, Docteur en Droit, Avocat en droit routier depuis plus de 23 ans

 

 
 
6 Rue René Bazin - 75016 PARIS
Intervention sur toute la France
 

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La rétention du permis de conduire

Publié le par Xavier MORIN, Avocat permis de conduire

La rétention du permis de conduire est une mesure de confiscation du permis prise par les forces de police ou de gendarmerie à l’encontre du conducteur ou de l’accompagnateur d’un élève conducteur, qui lui retirent à titre conservatoire le titre de conduire, sur le champ.

La durée de la rétention est de 72 heures.

Il est interdit de conduire pendant toute la durée de la rétention du permis, et le conducteur qui contreviendrait à cette interdiction encourrait une peine de 2 ans d’emprisonnement et 4500 € d’amende.

Les infractions pouvant entraîner la rétention du permis de conduire sont :

  • La conduite sous l’emprise d’un état alcoolique caractérisé par un taux d'alcool égal ou supérieur à 0,80 gramme par litre dans le sang ou 0,40 milligramme par litre d'air expiré
  • La conduite en état d’ivresse manifeste.
  • Le refus de se soumettre aux épreuves et mesures de l’imprégnation alcoolique.
  • Ces infractions pouvant être relevées à l’encontre du conducteur, mais également à celle de l’accompagnateur de l’élève conducteur
  • La conduite sous l’emprise de stupéfiant
  • Le dépassement de 40 KM/H ou plus de la vitesse maximale autorisée, lorsque celui-ci est établi au moyen d'un appareil homologué et lorsque le véhicule est intercepté.
  • En cas d'accident de la circulation ayant entraîné la mort d'une personne, les officiers et agents de police judiciaire retiennent également à titre conservatoire le permis de conduire du conducteur à l'égard duquel il existe une ou plusieurs raisons plausibles de le soupçonner d'avoir commis une infraction en matière de respect des vitesses maximales autorisées ou des règles de croisement, de dépassement, d'intersection et de priorités de passage.

Conseil du permis Morin de la Route :

Il est naturellement possible de reprendre le volant, à l’issue du délai de 72 heures si vous n’avez pas reçu entretemps un avis de suspension administrative de votre permis de conduire.

Cet arrêté de suspension administrative peut en effet être pris dans le délai de 72 heures, mais être adressé ultérieurement au conducteur (il faudra bien sûr dans ce cas s’assurer que l’arrêté de suspension a bien été pris dans les 72 heures).

Vous pourrez donc reconduire après les 72 heures écoulées, et ce, jusqu’à ce que l’arrêté de suspension vous soit notifié, même si vous ne disposez pas matériellement de votre permis de conduire.

N'hésitez pas à contacter mon Cabinet si vous souhaitez obtenir de plus amples renseignements sur la procédure de rétention du permis de conduire.

Maître Xavier MORIN, Docteur en Droit

N'hésitez pas à me contacter au :

01 40 72 63 41 

cet premier entretien est sans engagement

Xavier MORIN, Docteur en Droit, Avocat en droit routier depuis plus de 23 ans

 

 
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Comment ne pas perdre de point(s) en cas de constatation d’une infraction par un radar automatique ?

Publié le par Maître Xavier MORIN, Avocat permis de conduire

En matière de contrôle automatique (radars excès de vitesse et radars feux rouges) il n’est pas rarissime (bien au contraire !!) que les radars prennent les véhicules en photo, de l’arrière, et par conséquent la photographie ne permet pas d’identifier le conducteur.

Nombre de clichés sont donc inexploitables, et dans ce cas vous pouvez sans aucun risque (sinon financier) contester votre culpabilité, ce qui préservera votre titre de conduite, puisque le Parquet ne pourra pas rapporter la preuve (qui pèse sur lui) que vous étiez le conducteur au moment des faits.

Il est donc primordial se savoir si votre véhicule a été flashé par l’arrière, ce dont vous pourrez vous en assurer soit en consultant certains sites internet, soit en sollicitant le cliché photographique, précision étant ici rapportée que le cliché peut très bien vous parvenir après l’expiration du délai de 45 jours dont vous disposez pour contester l’avis de contravention.

Modèle de lettre pour solliciter la communication d'un cliché pris par un radar automatique

Si le cliché n’est pas en votre possession à cette date, sachez qu’il vous sera évidemment possible de contester l’avis d’amende forfaitaire majorée qui vous sera adressé, et vous aurez pour cela un nouveau délai, de 30 jours cette fois-ci (mais la consignation que vous devrez effectuer sera alors d’un montant supérieur).

Etant touché en qualité de titulaire de la carte grise, vous pourrez contester cette verbalisation en soulignant simplement que vous n’avez pas souvenir d’être l’auteur, ou que vous n’êtes pas l’auteur des faits.

Une fois cette contestation régularisée selon le formalise exigé, vous serez appelé à vous expliquer de ces questions devant les services de police ou de gendarmerie et/ou devant la Juridiction de Proximité.

Lorsque vous serez cité devant la Juridiction vous pourrez alors à nouveau confirmer, étant entendu que le Parquet ne rapportera pas la preuve de l’identité du conducteur, que vous n’êtes pas l’auteur des faits, qu’en en toute bonne foi vous ignorez l’identité du conducteur (vous n’êtes pas contraint de désigner nommément une personne) et le Tribunal ne pourra alors entrer en voie de condamnation contre vous que sur un plan civil (en tant que titulaire de la carte grise) et non sur un plan pénal (en tant qu’auteur de l’infraction)..

Il vous déclarera à ce titre redevable d’une simple amende sans que cette amende puisse engendrer un retrait de points.

En effet, en France et depuis déjà un certain temps, la culpabilité pénale est en rapport avec une responsabilité personnelle et vous ne pouvez, en qualité de propriétaire ou de titulaire d’une carte grise être condamné pénalement pour les faits d’autrui...

Rappelons enfin qu'en cas de non contestation d'une infraction relevée par un radar automatique, et du paiement de l'amende forfaitaire entraînant la reconnaissance de votre culpabilité en tant qu'auteur de l'infraction, vous perdrez inévitablement les points suivants :

Pour un excès de vitesse inférieur à 20 KM/H : 1 point

Pour un excès de vitesse égal ou supérieur à 20 KM/H et inférieur à 30 KM/H : 2 points

Pour un excès de vitesse égal ou supérieur à 30 KM/H et inférieur à 40 KM/H : 3 points

Pour un excès de vitesse égal ou supérieur à 40 KM/H et inférieur à 50 KM/H : 4 points

Pour un excès de vitesse égal ou supérieur à 50 KM/H : 6 points (c'est à dire la totalité des points pour un permis probatoire)

Il en sera de même (- 6 points) en cas de récidive d’excès de vitesse supérieur ou égal à 50 KM/H.

Pour un feu rouge : 4 points.

Votre permis risque donc (en tout cas pour les retraits les plus importants) d'être fortement fragilisé, voire invalidé de ce chef)

Réclamer ou désigner un autre conducteur ?

Sachez que si vous désignez un autre conducteur, il conviendra de ne régler aucune somme (ni à titre de paiement ni à titre de consignation), et de mentionner sur le requête de formulaire ex exonération, son état civil complet ainsi que les mentions relatives à son permis de conduire.

Celui-ci recevra alors à son tour, à son adresse et à son nom, un avis de contravention, qu'il pourra à son tour régler (il perdra alors inévitablement les points), ou contester (mais dans ce cas là sa non culpabilité sera plus difficile à établir).

Le conducteur désigné, dans la plupart des cas, perdra les points attachés à l'infraction (et verra son permis de conduire fragilisé de ce fait), et en tout état de cause, devra régler une amende.

En cas de verbalisation par un radar automatique constaté par un flash arrière, si personne ne veut se voir retirer de points, il vous est donc fort conseillé de réclamer "à la source" et de contester votre culpabilité (pénale) en disant que vous n'êtes pas l'auteur des faits qui vous sont reprochés.

Si le flash est un flash "avant" mais que la photo n'est pas exploitable (ceci peut bien sûr évidemment être le cas, les photos étant souvent de fort mauvaise qualité), le conseil sera le même.

Mon Cabinet est naturellement à votre disposition pour vous fournir tout renseignement utile à ce sujet.

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AVOCYCLES : Favoriser la pratique du vélo dans l'exercice professionnel de l'avocat

Publié le par Maître Xavier MORIN, Avocat permis de conduire

La pratique professionnelle de l'avocat n'est pas dénuée de poésie, surtout, me semble-t-il, lorsque cet avocat est "plaidant".

La ville étouffe la liberté d'aller et venir, à qui la contrarie et la violente, et, l'avocat, ce libéral né, ne peut que chercher à se déplacer comme il plaide, en toute indépendance et au plus près des réalités humaines.

Après plus de 23 ans à courir les tribunaux, après plus de 26 ans à courir la capitale, force est de constater que le vélo peut sauver l'exercice de notre profession, en sauvant son âme.

AVOCYCLES est né de cette idée simple : un métier, le vélo.

Les statistiques pullulent sur les bienfaits psychiques, physiques, (Rendez-vous sur http://www.sante.gouv.fr/activite-physique-et-sante.html et http://www.developpement-durable.gouv.fr/Le-Plan-national-Velo) des trajets à vélo pour se rendre au travail, et en revenir... pour notre profession, il est possible de devenir plus qu'un homme de trajet, un "coursier", voir, un aventurier !

Le plan national vélo de janvier 2012, établi par le groupe de travail pour le développement de l'usage du vélo (sous la présidence de M. le député P. GOUJON), remis à M. le Ministre chargé des transports T. MARIANI, mérite vraiment d'être lu car il réjouit par son heureux niveau de conscience .

(http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/PNV15022012.pdf).

Le vélo fait redécouvrir la liberté, les beautés de la ville, la poésie du corps et de l'âme vivants au rythme (plus ou moins) sage de votre corps.

Le présent blog souhaite donner en partage, à notre profession, et aux autres, le désir des choses vraies et de l'effort brut qui change toute perspective. Inutile de vous dire qu'un travail important est à réaliser et que notre noble profession est sinistrée, comme tant d'autres.

Lorsque devant le Palais nous pourrons compter autant de vélo que devant, par exemple, la bibliothèque de... l'université d'Heidelberg! les fruits du partage auront fait racine et plus encore.

Maître Xavier MORIN, Docteur en Droit, Avocat au Barreau de Paris, avocat permis de conduire depuis plus de 23 ans.

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Article paru dans Infonormandie.com

Publié le par Maître Xavier MORIN, Avocat permis de conduire

Permis de conduire : "Le droit d’appel est mort ! Vive le permis à points !"

Publié le Jeudi 19 Septembre 2013 à 18:27 | Actualisé le Vendredi 20 Septembre 2013 - 15:32

Xavier Morin, avocat au barreau de Paris et défenseur du permis de conduire, estime que la suppression du droit d'appel en cas de contentieux "est une véritable chance pour les automobilistes". Il explique pourquoi dans une tribune à Infonormandie.com.

Hourra ! Plus de droit d’appel pour le contentieux du permis à points.

La suppression du droit d'appel concernant les procédures administratives est une véritable chance pour les automobilistes ! Maître Xavier MORIN, Avocat au Barreau de Paris, explique pourquoi.

Un décret du mois du 13 aout 2013 lance la procédure " ça passe ou ça casse ", ou recours " one-shot " à la française…

Le Décret n° 2013-730 du 13 août 2013 portant modification du code de justice administrative (partie réglementaire) en modifiant l’article R811-1, supprime le droit d’appel " Sur les litiges relatifs au permis de conduire ".

Certains affirment que les avocats pleurent la mort d’une garantie parce qu’ils ne pourront plus tirer profit de l’exercice de cette voie de recours.

Il n’en est rien.

Premièrement, la voie d’appel est, en général, très rarement utilisée.

Il convient de souligner que les avocats au conseil d’Etat et à la Cour de cassation conservent le pouvoir d’exercer un recours et peuvent penser profiter de cette nouvelle donne.

Les tribunaux administratifs ont une variabilité jurisprudentielle favorable aux justiciables alors que les Cour d’appel font généralement œuvre d’ordre en ramenant les brebis égarées dans le pré jurisprudentiel du Conseil d’Etat, où les droits des conducteurs ne sont pas bien considérés au gré d’arrêts très défavorables.

Le plus grand perdant sera le Ministère de l’intérieur qui use de plus en plus de la voie d’appel pour contester les décisions favorables au conducteur rendues par les tribunaux administratifs.

Le droit d’appel n’est ni une garantie effective, ni indispensable, et la Cour européenne des droits de l’homme l’a sans cesse affirmé. Dormez tranquille, vos droits imprescriptibles ne sont pas violés.

Chaque automobiliste préférera un Tribunal qui l’écoute à une Cour d’appel qui réforme pour suivre les (défavorables) jurisprudences du Conseil d’Etat…

De plus et enfin, la réduction des possibilités d’action enferme la procédure du permis à points dans une logique qui le fait tendre à sa fin. Ce sont les garanties offertes par les voies de recours qui conditionne la régularité du permis à points. Moins de recours, moins de légitimité…

Mais avant sa fin, comme tous les monstres blessés, il fera de plus en plus de victimes.

Le droit d’appel est mort ! Vive le permis à points !

Maître Xavier MORIN, Docteur en Droit, Avocat au Barreau de Paris, avocat permis de conduire, pratiquant le droit de circulation routière depuis plus de 23 ans.

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LE PETIT MORIN DE LA ROUTE

Publié le par Maître Xavier MORIN, Avocat permis de conduire

 

Introduction au Petit Morin de la Route :

Force est de constater que « le monde se divise en deux catégories de personnes à l’égard des automobilistes » :

- Ceux qui soi-disant cherchent à les protéger en augmentant la charge de la règlementation et en les empêchant de circuler en rond,

- Et ceux qui semblent les protéger en les conseillant contre les premiers.

L’objet du Petit Morin de la Route est d’aider véritablement l’automobiliste en lui donnant des bases indispensables à l’exercice de son activité.

En effet, les conseils fournis aux automobilistes oublient la plupart du temps d’attirer l’attention du conducteur et du contrevenant potentiel sur les prescriptions du Code de la Route.

Il est indispensable premièrement de connaître les attentes exactes du codificateur, et de comprendre ce que la législation attend de vous.

Le Petit Morin de la Route ne veut pas vous tendre un piège en vous faisant miroiter des recettes miracles.

Il souhaite attirer votre attention sur le « sens caché » de la codification en matière de circulation routière pour que vous soyez à même de ne pas vous faire verbaliser.

Il est de l’intérêt bien compris, même d’un Avocat, de ne pas voir ses concitoyens tomber dans les pièges du Code de la Route.

A titre d’exemple, si vous n’avez pas une idée précise (que les agents n’ont pas toujours d’ailleurs), de la manière dont le Code de la Route prévoit que l’on respecte un « STOP » ou un « FEU ROUGE », ou qu’on y contrevient, vous risquez nécessairement d’être verbalisé.

Le Petit Morin de la Route est là pour vous indiquer le sens secret et les attentes, parfois inattendues, de l’Administration et des Parlements qui ont instauré la réglementation qui vous, nous, est applicable.

Mon Cabinet est naturellement à votre disposition pour vous fournir tout renseignement .

Maître Xavier MORIN, Docteur en Droit.

N'hésitez pas à me contacter au :

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cette première consultation est sans engagement

Maître Xavier MORIN, Docteur en Droit,

Avocat en matière de circulation routière et de permis de conduire depuis plus de 23 ans

 

 

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