Cela faisait quelque temps que je n'étais pas revenu plaider à EVREUX.
Alors que les jonquilles et primevères plantées à proximité du palais de justice annonçaient de par leur palette colorée les prémices du printemps, j'avais pour ma part comme mission d'éviter que de la prison soit prononcée contre mon client, sous le coup d'une récidive de conduite sous l'empire d'un état alcoolique.
Et nous nous en sommes plutôt bien sortis puisque qu'aucune peine d'emprisonnement délictuel, même avec sursis, n'est venue sanctionner ses agissements.
De simples jours-amende ont été prononcés pour un montant de 540 €, somme sur laquelle un abattement de 20 % sera appliqué en cas de règlement de l'amende dans le mois du prononcé de la décision, ce qui porterait en réalité le montant de l'amende à une somme de 400 € environ.
La récidive étant constatée par le tribunal correctionnel d'Evreux, l'annulation du permis de conduire devenait de ce fait de plein droit, c'est à dire automatique.
Seule restait donc à déterminer, mais ceci n'est pas un détail, la durée pendant laquelle mon client serait soumis, pour pouvoir reprendre son véhicule une fois le permis de conduire repassé, à l'utilisation d'un EAD (un antidémarrage électronique).
Le tribunal a consenti à limiter cette durée puisque mon client ne se verra imposer cette obligation que pour une durée de 2 mois.
Aucune autre sanction n'a été prise, et mon client pu quitter le tribunal judiciaire d'Evreux, soulagé par cette décision très modérée.
Satisfait d'avoir pu aider mon client, et ainsi accomplir ma mission à Evreux, je saute dans mon véhicule pour prendre le volant et rallier Bourges, situé à près de 300 kilomètres, où la seconde mission de la journée m'attend.
Me MORIN, avocat droit routier tribunal judiciaire d'Evreux
Je vous donne donc rendez-vous dès cet après-midi, à 14h00 à Bourges.
Bon appétit à toutes et tous.
Vous êtes convoqué devant le tribunal judiciaire d'Evreux et vous recherchez un avocat compétent et très expérimenté pour assurer votre défense?Depuis plus de 22 ans, j'accompagne mes clients et je les défends dans le cadre d'infractions en lien avec le droit routier.
N'hésitez pas à me contacter :
01 40 72 63 41
ce premier entretien est gratuit
Me MORIN, avocat droit routier délit routier Evreux
Maître Xavier MORIN, Docteur en Droit,75016 PARIS (intervention sur toute la France)https://www.cabinetmorin.fr/
Ce matin, pas d'audience correctionnelle mais une procédure de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) à assurer au tribunal judiciaire d'Evry.
Rappelons que dans cette procédure particulière, la présence d'un avocat est obligatoire aux côtés du prévenu.
Mon client était poursuivi pour une conduite sous l'empire d'un état alcoolique avec un taux d'alcoolémie important puisqu'il dépassait les 2 grammes par litre de sang.
Celui-ci ayant effectué une sortie de route, il n'avait heureusement pas été blessé dans l'accident.
Le Parquet demandait initialement de la prison avec sursis ce qui est toujours embêtant car cela constitue une épée de Damoclès sur la tête des personnes pendant une durée de 5 ans.
Finalement après des négociations fructueuses, cette peine a été convertie en jours-amendes.
La suspension préfectorale a été pour sa part confirmée.
Satisfait de ces négociations, nous avons fait entériner cette proposition de peine par le juge homologateur.
Après un détour par le BEX (Bureau de l’Exécution de Peines) où mon client a réglé sans délai son amende afin de profiter d'un abattement de 20 % sur le montant des jours-amende), nous sommes sortis tous deux du tribunal judiciaire d'Evry, prenant pur ma par la direction de mon Cabinet afin d'y préparer mes audiences de demain.
Me Xavier MORIN avocat CRPC Evry délit routier
Je serais en effet amené à effectuer un plus long déplacement, plaidant le matin un dossier devant le tribunal correctionnel d'Evreux et l'après-midi un dossier devant la Cour d'Appel de Bourges dans lequel mon client, qui se défendait seul en première instance, avait écopé d'une peine de prison ferme.
Je vous donne donc rendez-vous dès demain pour poursuivre notre route à destination des tribunaux de France.
Vous êtes convoqué devant le tribunal judiciaire d'Evry (en CRPC ou en audience correctionnelle classique) et vous recherchez un avocat compétent et très expérimenté pour assurer votre défense?Depuis plus de 22 ans, j'accompagne mes clients et je les défends dans le cadre d'infractions en lien avec le droit routier.
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22.02.2022 audience de droit routier à la Cour d'Appel de Paris
En direct du Cabinet de Maître Xavier MORIN :
Nouvelles plaidoiries devant la Cour d'Appel de Paris le 22 Février 2022.
Alors que les vacances de la zone parisienne ont débuté, les tribunaux d'Ile de France, comme la Cour d'Appel de Paris continuent de juger les affaires, notamment celles de droit routier.
Je me retrouve donc aujourd'hui devant la Cour pour défendre un client poursuivi pour une conduite après usage de stupéfiants alors qu'il circulait au guidon d'un scooter.
Qu'il s'agisse d'un scooter, d'un vélo ou de tout autre véhicule d'ailleurs à moteur ou non, la conduite est interdite après avoir fait usage de stupéfiants ou après avoir consommé de l'alcool si le taux d'alcool mesuré est supérieur au seuil fixé par le Code de la Route.
En cas de contrôle positif, des poursuites pourront être engagées contre vous, comme cela a été le cas pour le client du Cabinet que nous essayons de préserver d'une suspension de son permis de conduire.
Il faut en effet savoir que même si le délit n'a pas été commis au volant d'une voiture, le permis B peut néanmoins être suspendu.
N'hésitez pas à me contacter pour toute question relative au droit routier.
Le numéro du Cabinet et mon adresse mail figurent sur la page d'accueil de mon blog.
Je me tiens à votre disposition pour vous renseigner ou assurer votre défense devant la Cour d'Appel de Paris, ou devant l'un quelconque des tribunaux ou Cours présents sur le territoire français.
Vous êtes convoqué devant la Cour d'Appel de Paris et vous recherchez un avocat compétent et très expérimenté pour assurer votre défense?Depuis plus de 22 ans, j'accompagne mes clients et je les défends dans le cadre d'infractions en lien avec le droit routier.
N'hésitez pas à me contacter :
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Maître Xavier MORIN, Docteur en Droit,75016 PARIS (intervention sur toute la France)https://www.cabinetmorin.fr/
16 février 2022 audience à la Cour d'Appel de Rouen
En direct du Cabinet :
En ce milieu de semaine, je suis amené à me déplacer dans un dossier lié au droit routier, mais cette fois-ci en tant qu'avocat d'une victime d'un accident de la route.
Dans cette affaire toute particulière impliquant une jeune personne dont la vie a été brisée en 2017, nous nous trouvons aujourd'hui devant la Cour d'Appel car le prévenu avait été relaxé, d'une manière tout à fait surprenante, par le tribunal judiciaire du Havre, alors qu'il avait percuté mon jeune client.
Le conducteur avait pourtant coupé la voie de circulation en sens inverse sur laquelle circulait mon client, en tournant à gauche, et par conséquent en ne respectant pas la priorité à droite... alors d'autant plus qu'un panneau d'interdiction de tourner à gauche lui interdisait de faire cette manœuvre à cet endroit à ce moment....
Le tribunal estimant que la signalisation à l'endroit de l'accident était "floue", il a entendu relaxer le conducteur au bénéfice du doute...
L'appel étant impossible à réaliser par la partie civile, le Parquet Général de la Cour de Rouen a fort heureusement demandé au Parquet du Havre de faire appel de la décision, ce qui nous a permis de faire rejuger cette affaire ailleurs qu'au Havre...
Le Parquet Général près la Cour d'Appel de Rouen n'a cette fois-ci pas demandé la relaxe, la matérialité des faits et la constitution du délit de blessures involontaires ne faisant pour sa part aucun doute !
Le délibéré sera rendu dans un mois et nous espérons très très fortement que la Cour d'Appel de Rouen reconnaisse l'automobiliste à tout le moins coupable d'imprudence et de négligence (!!!!) et le condamnera pour les blessures involontaires avec une ITT supérieures à 6 mois commises sur mon client qui se trouve aujourd'hui, tout jeune adulte, en fauteuil roulant, fauteuil qu'il devra garder toute sa vie...
Xavier MORIN avocat droit routier à la Cour d'Appel de Rouen 16.02.2022
Cela ne lui rendra certes pas l'usage de ses membres, mais une condamnation du conducteur lui rendra à tout le moins justice ce qui l'aidera certainement un peu plus psychologiquement à surmonter cette très difficile épreuve.
Ses proches, très affectés évidemment par ce terrible accident n'en attendent pas moins non plus de la justice française.
Vous êtes convoqué devant la Cour d'Appel de ROUEN et vous souhaitez pouvoir être renseigné et défendu par un avocat en droit routier, disposant d'une expérience significative et de solides connaissances en la matière ?
Depuis plus de 22 ans, j'accompagne mes clients et je les défends dans le cadre d'infractions en lien avec le droit routier.
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3 février 2022 audience de droit routier au tribunal de Troyes
En direct du Cabinet :
Le début de la semaine a été plutôt calme, ce qui permet d'étudier les nouveaux dossiers et de conclure.
Une demande de renvoi à Paris, un refus de CRPC jeudi matin à Melun et une procédure aujourd'hui à Troyes au tribunal judiciaire, dans une affaire de récidive de conduite après usage de stupéfiants.
Convoqués à 13h30 à Troyes, la CRPC, tout comme cela a été le cas à Melun, n'aboutira pas également.
En revanche le client ayant fait l'objet d'une double convocation CRPC/COPJ pour le même jour à la même date, nous allons donc pouvoir poursuivre la procédure devant le tribunal correctionnel où nous espérons que les sanctions ne seront pas aussi sévères que les réquisitions du Parquet.
En effet, le Procureur de la République, particulièrement remonté à l'encontre des prévenus qui se présentent aujourd'hui nombreux, les uns après les autres devant lui, ne demande pas moins, tout d'abord, que la confiscation du véhicule de mon client.
Il est à noter toutefois que la confiscation du véhicule dont s'est servi le prévenu le jour des faits incriminés, est "de droit" (mais pas "de plein droit") en cas de récidive de conduite alcool ou comme c'est le cas présentement, de récidive de conduite après avoir fait usage de plantes ou substances classées comme stupéfiants.
Cela signifie que le Magistrat doit confisquer le véhicule, c'est le principe, SAUF à motiver expressément sa décision de ne pas confisquer le véhicule, ce qui est plutôt rare il ne faut pas se le cacher...
A côté de cette confiscation, le Parquet sollicite le prononcé d'un peine de 8 mois d'emprisonnement délictuel avec sursis probatoire pendant une durée de 2 ans, ainsi qu'une annulation du permis de conduire avec une interdiction de représenter les épreuve pendant un délai de 3 mois.
Finalement, après des plaidoiries plutôt animées, reposant sur un vice de procédure non négligeable dans le dossier (tenant à la notification irrégulière du droit à contre-expertise et concernant la recherche des médicaments psychoactifs) le tribunal n'a néanmoins pas entendu prononcer une relaxe.
Mais... cette décision de condamnation, n'a pas été réellement une surprise, au vu notamment du casier judiciaire de mon client, qui n'a vraiment pas joué en sa faveur...
En revanche, prenant en considération nos arguments, le Président du tribunal correctionnel, statuant à juge unique, a limité les sanctions puisque in fine, il a prononcé une peine de 3 mois d'emprisonnement totalement assortie d'un suris (probatoire) et une annulation du permis avec une interdiction de représenter les épreuves pendant un délai d'1 mois (au lieu de 3 mois).
Il faut là aussi noter qu'en cas de condamnation pour une récidive de conduite après usage de substances ou plantes classées comme stupéfiants, l'annulation du permis de conduire est une peine "de plein droit", et non pas simplement "de droit" (cela signifie que le Juge ne peut pas, comme c'est le cas pour la confiscation du véhicule, décider de ne pas annuler le permis même en motivant sa décision).
Par conséquent, et sauf à prononcer une relaxe, s'il entre entre en voie de condamnation, il doit alors obligatoirement prononcer l'annulation du permis de conduire pour une durée plus ou moins longue.
Dans le cas de notre dossier, le temps de faire les inscriptions nécessaires pour repasser le code de la route (qui est ici l'unique épreuve du permis à repasser pour revalider l'ensemble des catégories de permis de conduire précédemment obtenues), mon client pourra donc récupérer son droit de conduire très rapidement, ce qui était l'objectif principal, avec la conservation du véhicule naturellement.
Un petit tour au BEX (Bureau de l'Exécution des Peines), où j'accompagne mon client pour que l’ensemble des documents nécessaires à l'obtention de son permis lui soient bien remis, et je rentre au Cabinet...
De fait, vu l'heure tardive et le temps de trajet, je vais plutôt rentrer directement à mon domicile.
Je vous donne rendez-vous la semaine prochaine, pour d'autres audiences, alors que certains seront dès demain déjà en vacances... Si c'est le cas profitez-en bien, et si vous êtes amené à vous déplacer, soyez très prudents sur les routes.
A très bientôt pour de nouvelles aventures !
Avocat droit routier, tribunal judiciaire de Troyes
Maître Xavier MORIN avocat droit routier Troyes
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25.01.2023 audience de droit routier à la Cour d'Appel de Paris
En direct du Cabinet :
Tout d'abord, bonjour à toutes et tous.
Je vous retrouve aujourd'hui pour une nouvelle audience à la Cour d'Appel de Paris.
Je m'y suis déjà rendu la semaine dernière, mais c'était simplement pour solliciter un renvoi, et je n'avais donc pas eu le plaisir de plaider devant la Cour.
En revanche, aujourd’hui, je ne vais pas y manquer et je vais faire en sorte que le jugement rendu dans le dossier de mon client en première instance par le tribunal correctionnel d'Evry soit infirmé et que la Cour statuant à nouveau, prononce une relaxe, qui, s'ajoutant à celle obtenue hier devant le tribunal de police de Chartres, ferait de cette semaine une période riche en bonnes nouvelles !
Certes la condamnation prononcée par le tribunal d'Evry n'était pas très sévère puisqu'elle consistait simplement :
- en une amende de 400 €, cette amende étant diminuée à 320 € (- 20 %) en cas de règlement dans le mois qui suit le jugement,
- et en une suspension de permis de conduire pour une durée de 5 mois, cette suspension ayant d'ores et déjà été effectuée dans le cadre de la suspension administrative fixée initialement par le Préfet ; il n'y avait donc pas de suspension complémentaire à effectuer pour mon client.
Toutefois les faits reprochés, à savoir une conduite après usage de stupéfiants, constituant un délit routier, 6 points étaient en jeu, et là était toute la difficulté, puisqu'à l'époque son permis ne comportait pas assez de points pour supporter ce retrait.
Il fallait donc a minima gagner du temps pour éviter une invalidation du permis de conduire pour solde de point nul (qui aurait entraîné une nouvelle mise à pieds pour 6 mois, l'obligation de repasser le code de la route et un permis soumis à certaines règles de la période probatoire de 3 ans).
Un appel du jugement rendu par le tribunal correctionnel d'Evry se révélait donc indispensable.
De plus, une irrégularité importante dans la procédure pouvait très sérieusement laisser espérer une relaxe dans ce dossier.
En effet, sur mes conseils le client a sollicité lors de l'audience, une contre-expertise (à l'époque du jugement, il était encore possible de solliciter une contre-expertise devant le tribunal, ce qui n'est plus possible actuellement), et il a été fait droit à notre demande.
Toutefois, cette nouvelle analyse s'est révélée totalement impossible à mettre en oeuvre, le second tube de sang ayant été perdu ou détruit par le laboratoire.
Il n'est pas inintéressant de savoir que si elle est demandée régulièrement dans les délais, une contre-expertise (dont le rôle est de valider ou non la première mesure) doit absolument être réalisée.
Si elle ne peut pas être opérée faute de conservation de l'échantillon sanguin, le client, qui n'a alors pas été mis dans la possibilité d'obtenir une nouvelle mesure confirmant ou au contraire infirmant la présence de THC dans le sang, doit être relaxé "in limine litis" (pour des raisons de nullité de procédure) comme "au fond" également (pour des raisons de force probante des résultats) le bénéfice du doute devant alors lui profiter.
Cependant je sais que la Cour d'Appel, qui est une juridiction répressive, tout comme le sont les tribunaux correctionnels, est fileuse à relaxer des prévenus dans cette situation, surtout s'ils ont avoué lors de leur audition avoir fait usage de stupéfiants avant la conduite.
Dans un dossier similaire en ce qui concerne l'absence de possibilité de réaliser une contre-expertise, pourtant sollicitée dans les délais nous avons dû aller jusqu'à la Cour de Cassation pour obtenir gain finalement gain de cause devant la Cour d'Appel de Paris.
Il faut noter toutefois que dans cet autre dossier, les faits avaient eu en revanche des conséquences vraiment très dramatiques.
L'affaire revenue une seconde fois devant la Cour d'Appel de Paris, après cassation, a alors connu une issue positive pour le client de Cabinet car la circonstance de conduite après usage de stupéfiants ayant été abandonnée pas le Tribunal, les assureurs ont pu prendre en charge les dommages (ce qu'il refusaient de faire auparavant en raison de l'existence de la circonstance aggravante), et c'était là tout l'enjeu de notre intervention.
Quoiqu'il en soit, j'espère que dans ce dossier (qui n'a fort heureusement pas eu d'autres conséquences que celles d'attirer l'attention de mon client sur le risque que présentait une consommation de cannabis avant de prendre le volant, et l'illégalité de son geste) nous n'aurons pas besoin de porter l'affaire en Cassation et que la Cour d'Appel de Paris, constant l'absence de possibilité pour mon client d'avoir une seconde analyse, prononce tout simplement sa relaxe .
Le délibéré sera rendu au mois de Mars et j'ai bon espoir, au vu de l'impression d'audience, que le dénouement de cette affaire nous soit favorable...
Il ne me reste donc maintenant plus qu'à rentrer au Cabinet pour préparer mes futures audiences.
La zone de la Cour d'Appel de Paris étant actuellement totalement bouclée (et ce d'ailleurs jusqu'au mois de Juin) en raison de la tenue du "procès du siècle" et n'ayant par conséquent pas pu me garer sur l'Ile de la Cité, j'en profite pour déambuler le long de la Seine, comme le font quelques rares touristes venus à Paris malgré la pandémie, marchant jusqu'aux librairies, fort connues, de la rive droite, non sans porter quelques instants mon regard attendri sur les tours jumelles de Notre Dame, qui poursuit sa lente reconstruction.
Info de dernière minutes, résultat d'audience :
Le délibéré vient d'être rendu par la Cour d'Appel de Paris, et la bonne impression d’audience a été confirmée puisque le client a été purement et simplement relaxé des faits qui lui étaient initialement reprochés.
Les bons résultats s’enchaînent cette semaine puisque cette relaxe n'est ni plus ni moins que la troisième !
C'est avec plaisir qu'il ne me reste plus qu'à annoncer la bonne nouvelle à mon client qui voit ainsi clôturer son dossier de la meilleure des façons...
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Maître MORIN, avocat droit routier Cour d'Appel de Paris
24.01.2022 audience de droit routier au tribunal de Chartres (relaxe)
En direct du Cabinet :
Une nouvelle semaine débute, que je suis très impatient de partager avec vous.
Pour ce premier déplacement, nous allons nous rendre dans l'un de mes tribunaux favoris : le Tribunal judiciaire de Chartres.
En effet, celui-ci n'étant pas trop éloigné... ce qui n'est pas le cas de tous les tribunaux où je suis amené à me déplacer, je peux m'y transporter rapidement... enfin jusqu'au bas de la colline sur laquelle se situe la magnifique cathédrale de Chartres, et le tribunal bien entendu.
Certaines anciennes routes sinueuses et étroites menant au palais de justice étant fermées aux véhicules à moteur, c'est donc à pieds que j'ai terminé mon chemin, stationné au bord de l'Eure, puis gravissant une à une les nombreuses marches y menant, 155 exactement par le tertre Saint Nicolas.
L'ancien chemin des porteurs d'eau ne pouvait être pour moi meilleur moyen d'arriver au Palais...
J'apprécie toujours de retrouver à Chartres tout à la fois le Parquet et les présidents de Chambre, même s'il faut bien avouer qu'ils ne sont pas toujours très cléments et bien disposés envers mes clients.
Ce matin, les abords du Palais étaient tout particulièrement calmes, comme encore endormis par le gel de la nuit.
Aujourd'hui, je suis amené à défendre un jeune client poursuivi devant le tribunal de police de Chartres statuant en matière de contravention de 5ème classe.
Un excès de vitesse de plus de 50 km/h avait été relevé contre lui, à un endroit très prisé par les gendarmes dans la région, sur la voie de la Liberté entre Chartres et Ablis.
Deux dossiers sont passés avant le mien, dans lesquels plaidaient un Confrère de Chartres et un Confrère parisien.
Tous les dossiers jugés étaient des contraventions de 5ème classe et généralement des "grands excès de vitesse".
Le tribunal tout comme le Parquet représenté par Madame la Procureure de Chartres, étaient forts mal disposés en ce début de semaine à recevoir des nullités ou des demandes de clémence puisque dans le premier dossier 1.500 € d'amende ont été prononcés et dans le deuxième (qui était un dossier similaire au mien), une suspension judiciaire du permis de 12 mois a été requise par le parquet ainsi qu'une amende de 600 euros et validées par le tribunal de Chartres.
Il n'est pas inutile de rappeler ici qu'une personne condamnée en tant qu'auteur, pour un excès de vitesse de plus de 50 km/h perdra aussi 6 points sur son permis de conduire (quelle que soit la forme procédurale, même s'il s'agit d'une ordonnance pénale contraventionnelle) une fois la décision devenue définitive.
Mon tour était arrivé et c'est seul à la barre (mon client, étudiant dans la région Nantaise ne pouvait être présent à Chartes) que je me suis présenté dans la perspective d'obtenir une relaxe.
En effet une réelle difficulté existait quant à la prescription des faits.
Après avoir écouté mes arguments, le Parquet a confirmé au tribunal qu'il était d'accord avec mon point de vue, et le Tribunal constatant la prescription a relaxé mon client.
La semaine commence donc tout particulièrement bien et j'espère qu'elle se poursuivra ainsi.
Demain je serai devant la Cour d'appel de Paris pour tenter d'obtenir la relaxe dans un dossier de conduite après usage de stupéfiant.
Condamné à Evry, mon client a de grandes chances d’obtenir gain de cause devant la Cour au détour d'une épineuse nullité.
Je vous donne donc rendez-vous dès demain....
Information de dernière minute :
Nous venons de prendre connaissance de la teneur du délibéré rendu par le tribunal de police de Chartres dans ce dossier d'excès de vitesse de plus de 50 km/h relevé dans le département de l'Eure et Loir.
Résultat de l'audience : Relaxe !
Comme nous l'espérions, le tribunal nous a entièrement suivi dans notre démonstration.
Le client a été innocenté des faits qui lui étaient reprochés.
Ceci est une très bonne nouvelle et nous nous en réjouissons vivement.
Une affaire de plus qui se termine très positivement !
Vous pouvez consulter la décision rendue par le tribunal de police de Chartres dans cette affaire d'excès de vitesse de plus de 50 km/h en bas de cette page.
Vous êtes convoqué devant le tribunal judiciaire de Chartres et vous souhaitez pouvoir être renseigné et défendu par un avocat en droit routier, disposant d'une expérience significative et de solides connaissances en la matière ?
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Me MORIN, avocat droit routier tribunal judiciaire de Chartres
Ma semaine d'audiences se termine sur un dossier plaidé cet après-midi devant le tribunal judiciaire de Meaux.
Dans cette affaire, j'assure la défense d'une partie civile.
L'auteur des faits, poursuivi devant le tribunal correctionnel pour des blessures involontaires au volant avec la circonstance aggravante d'une conduite sous l'empire d'un état alcoolique, avait emprunté la voiture de mon client (un très beau véhicule d'une valeur considérable) qui avait été totalement détruite dans l'accident.
Le prévenu, en dépit des nullités plaidées pour son compte par l'un de mes Confrères parisiens, également en droit routier, a été condamné par le tribunal de Meaux, qui a rejeté l'ensemble des exceptions de nullité.
Il est possible qu'il souhaite former appel de cette décision.
En ce qui me concerne, le dossier n'est en tout état de cause pas terminé, puisque si le tribunal a fait droit à la constitution de partie civile de mon client, ce qui lui ouvre par conséquent droit à la réparation de son préjudice, il n'en reste pas moins que l'assureur du constructeur automobile de prestige fait valoir des clauses d’exclusion de garantie pour refuser de rembourser le véhicule à mon client.
Il va donc falloir être tout particulièrement habile pour manœuvrer dans ce dossier, l'enjeu financier étant très conséquent.
C'est sur cette audience que se clôture donc une semaine assez chargée.
Je vous donne rendez-vous la semaine prochaine pour de nouvelles aventures avec une première audience lundi matin au tribunal de police de CHARTRES dans un dossier d'excès de vitesse de plus de 50 km/h, pour lequel j'espère bien obtenir une relaxe.
Nous verrons donc lundi, si le tribunal de Chartres entend nous donner raison.
Jusque-là, passez un bon week-end, et soyez prudents si vous devez prendre la route.
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Xavier MORIN, avocat droit routier tribunal judiciaire de Meaux
Me Xavier MORIN, avocat, à la Cour d'Appel de Paris
20 janvier 2022 audience droit routier Cour d'appel de Paris
En direct du Cabinet :
Aujourd'hui, ma journée va être consacrée à la région parisienne.
En effet, je vais tout d'abord me rendre à la Cour d'Appel de Paris afin de demander le renvoi dans un dossier traitant non pas aujourd'hui de droit pénal (routier) mais plus classiquement de droit pénal.
Mon client est en effet poursuivi pour des violences conjugales, alors que le dossier est loin d'établir clairement la réalité de celles-ci, bien au contraire.
Et si vous devez vous aussi vous rendre à la Cour d'Appel de Paris, je vous conseille de partir suffisamment à l'avance car les alentours de la Cour sont totalement bouclés par les forces de l'ordre.
Il est vraiment très difficile en ce moment d'y circuler, et pire encore, de s'y garer...
Je choisis pour ma part d'opter pour un stationnement à proximité d'un arrêt de métro afin de poursuivre la fin de mon périple en transports en commun.
Cette stratégie a été efficace puisque je suis arrivé à bon port, avec même quelques minutes d'avance.
Mon client, très stressé, a été rapidement rassuré par ma présence et un échange cordial s'est instauré entre le Parquet Général, la Présidence de la Cour, mon client et moi-même, la partie civile étant pour sa part absente.
Pour cette raison ainsi que d'autres développées par mes soins, notre dossier a bien été renvoyé, ce qui nous permettra de préparer une défense solide et efficace contre les accusations portées envers mon client, qui à mon sens ne sont pas fondée au vu de l'examen, que j'ai pu faire, des pièces du dossier.
Ma mission de la matinée ayant été accomplie sans encombre, je file maintenant en Seine-et-Marne, et plus précisément à Meaux, où je suis attendu en tout début d'après-midi pour défendre les intérêts de mon client, partie civile dans une affaire de droit routier qui doit se plaider devant le tribunal correctionnel.
Me Xavier MORIN, avocat, à la Cour d'Appel de Paris 20.01.2022
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Me MORIN, avocat droit pénal Cour d'Appel de Paris
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Me MORIN, avocat droit routier au tribunal judiciaire de Cherbourg
18.01.2022 audience correctionnelle de droit routier à Cherbourg
En direct du Cabinet :
Aujourd'hui, mon réveil est très matinal puisque je dois me rendre à Cherbourg-Octeville, afin d'être présent devant le tribunal correctionnel à 9H00.
Pas moins de 420 kilomètres me séparent de ma destination...
C'est donc en pleine nuit et dans un brouillard épais que je prends, après avoir avalé un bon café pour me réveiller, le volant pour près de 5 heures de route...
Et c'est la seconde fois dans cette affaire que je vais à Cherbourg puisque la dernière fois, en plein mois de Juin, le Parquet n'ayant pas eu le temps d'examiner le dossier, et sans avoir pris la délicatesse de m'en avertir au préalable avant de m'imposer un voyage de près de 1000 kilomètres totalement inutile, a demandé purement et simplement le renvoi de l'audience à une date ultérieure, renvoi accordé par le Tribunal.
Je n'avais donc alors plus qu'à retourner au Cabinet....
Mais me voici, sept mois après, de nouveau à Cherbourg, prêt à en découdre dans un dossier où selon toute évidence au regard de la procédure, nous devrions obtenir la relaxe concernant une conduite après usage de stupéfiants.
Prêt à soutenir avec vigueur que depuis la date des faits (2019), mon client avait totalement arrêté la consommation de stupéfiants, quelle n'a pas été ma surprise en examinant le dossier du Tribunal de découvrir posé juste dessus, une autre chemise sur laquelle un petit post-it jaune, mentionnait "nouvelle affaire à plaider en même temps"...
Le client avait tout simplement oublié (erreur de jeunesse), de me préciser qu'il avait été repris en 2021, non pas au volant de son véhicule, mais dans les rues mêmes de Cherbourg, en train de fumer du cannabis avec des amis.
Ma belle démonstration sur son "retour à la sagesse" tombait donc à l'eau, et me voilà désormais avec pour mission de défendre non pas un mais deux dossiers pour mon client, et de revoir rapidement ma stratégie initiale...
Il n'en reste pas moins que le premier dossier, le plus important car touchant au droit de conduire, comporte des irrégularités criantes.
Le Parquet, se ralliant à mes observations, n'a finalement fait aucune réquisition (c'est à dire aucune demande de sanction) dans cette affaire, ce qui présage un bon résultat, enfin je l'espère...
Pour le second dossier il semblerait que nous nous orientons vers une simple amende.
Les délibérés seront rendus dans plusieurs semaines et ces affaires sont donc à suivre !
En reprenant ma route, je ne peux m'empêcher de sourire à la vue des nombreux ballets de goélands affairés sur les ronds-points à piétiner le sol, en quête de quelques vers à se mettre sous la dent...
Info de dernière minutes, résultat d'audience :
Le délibéré vient d'être rendu par le tribunal correctionnel de Cherbourg-en-Cotentin.
La bonne impression d’audience a été confirmée puisque le client a été purement et simplement relaxé des faits qui lui étaient initialement reprochés pour la conduite après usage de stupéfiants, le tribunal ayant fait droit à nos exceptions de nullité concernant la procédure.
Pour le dossier qui était venu "s'ajouter" d'usage de stupéfiants, une simple amende de 400 € a été prononcée, le client disposant d'une diminution de 20 % du montant en cas de paiement dans le mois du prononcé de la décision.
Les bons résultats s’enchaînent donc cette semaine puisque cette relaxe n'est ni plus ni moins que la troisième !
C'est avec plaisir qu'il ne me reste plus qu'à annoncer la bonne nouvelle à mon client qui voit ainsi clôturer le dossier qu'il m'avait confié de conduite après usage de stupéfiants, de la meilleure des façons...
Pour ce qui est du dossier "découvert à l'audience" le résultat est également satisfaisant.
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Depuis plus de 22 ans, j'accompagne mes clients et je les défends dans le cadre d'infractions en lien avec le droit routier.