Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Relaxe excès de vitesse de plus de 50 km/h tribunal de Police de Melun

Publié le par MORIN Xavier

Voir les commentaires

22 Septembre, procédure de CRPC en droit routier au tribunal de Sarreguemines

Publié le par MORIN Xavier

Xavier MORIN, avocat droit routier tribunal judiciaire de Sarreguemines
comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité à Sarreguemines

 

En direct du Cabinet :

Nous partons aujourd'hui en région Grand-Est, dans le département de la Moselle, et plus précisément à Sarreguemines.

Ce n'est pas la première fois que je me rends dans cette vile très agréable située à l'Est de Metz et près de la frontière allemande.

Pour ceux qui ne connaissent pas Sarreguemines, je précise que la ville propose de nombreux sites touristiques incontournables tels que le musée de la faïence, le moulin de la Blies, le parc archéologique de Bliesbruck Reinheim, le Fort Casso ou bien encore la route du Feu qui témoigne du riche passé industriel de la région.

C'est donc un lieu très intéressant à découvrir à l'occasion d'un déplacement en Moselle.

La ville propose également de nombreuses activités, comme le golf par exemple, et peut être découverte aussi bien à pied, qu'à vélo ou même en bateau à l'occasion d'une croisière fluviale.

Côté gastronomie, la ville ne manque également pas de caractère puisque qu'à côté de l'incontournable quiche lorraine, Sarreguemines se situe dans le pays de la pomme de terre et du lard fumé (ce qui la rapproche de ma Bretagne natale pourtant géographiquement si éloignée !) et que le repas peut être accompagné d'un vin gris de Toul, vin le plus réputé en Lorraine ou d'une eau de vie à la quetsche ou à la mirabelle, le fruit emblématique de la région.

Ces délicieuses boissons sont bien évidemment à consommer avec modération, de plus fort si l'on ne veut pas se retrouver au tribunal....

S'il m'arrive parfois de pouvoir profiter d'un déplacement pour déguster les spécialités culinaires de la région, comme j'ai pu le faire tout récemment à Saint-Malo, cela ne pourra malheureusement pas être le cas aujourd'hui puisqu'une fois ma procédure de CRPC homologuée il faudra que je reprenne aussitôt la route étant attendu en tout début d'après-midi à la Cour d'Appel de REIMS.

La journée s'annonce donc tout particulièrement chargée.

 

Mais rendons-nous sans plus attendre au tribunal judiciaire de Sarreguemines où mon client m'attend déjà afin que je l'assiste dans cette procédure particulière de plaidé-coupable.

La comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité concerne aujourd'hui des faits de refus d'obtempérer auxquels s'ajoutent plusieurs contraventions.

Mon client n'ayant pas vu son permis suspendu par le préfet suite à la réalisation de ce délit routier, et celui-ci ayant impérativement besoin de son permis pour travailler, la mission de ce matin est de négocier avec le Parquet de Sarreguemines de façon à éviter une suspension du permis... ce qui n'est pas gagné à l'avance bien évidemment.

En effet il est coutume, à Sarreguemines comme dans les autres tribunaux français d'ailleurs, de sanctionner un délit routier par une sanction sur le permis, qui prend généralement la forme d'une suspension de permis ou de son annulation si les faits ont été commis en récidive.

Aujourd'hui aucune récidive n'étant visée, la peine qui nous sera la plus probablement proposée par le Parquet sera une suspension du permis.... et nous allons le savoir très rapidement car le Parquet vient de nous appeler.

 

 

Xavier MORIN, avocat délit routier au tribunal judiciaire de Sarreguemines

 

 

Et c'est sans surprise que nous prenons connaissance de la proposition de peine.

Puis vient le tour des négociations... j'entre en action dans l'intérêt de mon client.

Je démontre au Parquet qu'une suspension de permis signifierait la fin de l'activité professionnelle de mon client pendant la suspension et suggère de remplacer cette sanction sur le permis par une autre peine.

Le Parquet est très réceptif à nos demandes et tout particulièrement conciliant.

Nous parvenons à nous mettre d'accord.

Finalement la suspension de permis est abandonnée au profit d'une peine de 3 mois de prison avec sursis (emprisonnement qu'il ne fera donc pas puis qu'il est totalement sursis à cette peine) pour le délit et deux amendes de 135 € chacune pour les deux contraventions.

En cas de règlement des amendes dans le délai de 30 jours, les amendes seront minorées de 20 %.

Il ne reste plus qu'à faire homologuer cette bonne négociation, ce qui est chose faite à 11h30.

Le client ressort donc du tribunal le permis de conduire en main (rappelons ici que la procédure de CRPC, ce qui est une particularité, est immédiatement applicable ce qui fait qu'il aurait dû rendre son permis sur le champs au tribunal en cas de condamnation à une suspension du permis de conduire) et simplement une amende de 270 € à régler, la somme étant ramenée à 225 € si elle est réglée dans le mois du prononcé du jugement d'homologation.

Il me reste pour ma part plus qu'à quitter rapidement le tribunal de Sarreguemines pour rejoindre Reims afin de défendre un autre client, cette fois-ci devant la Cour d'Appel.

Ma mission en Moselle s'achève donc sur un résultat très satisfaisant car il est conforme aux attentes du client et c'est sur cette note positive que je suis contraint de vous quitter pour gagner le département de la Marne, mais je vous donne rendez-vous très vite pour de nouvelles aventure au fil des tribunaux judiciaires français.

Xavier MORIN, Docteur en Droit,
Avocat expert en droit routier depuis plus de 20 ans
 

 

 

On vous reproche d'avoir commis un délit routier et vous êtes poursuivi devant le tribunal judiciaire de Sarreguemines ?

N'hésitez pas à me contacter :

01 40 72 63 41

ce premier entretien est gratuit

Xavier MORIN, avocat CRPC droit routier au tribunal de Sarreguemines

 

Maître Xavier MORIN, Docteur en Droit,
75016 PARIS - Palais Paris A 933 (intervention sur toute la France)
https://www.cabinetmorin.fr/
 

mail : secretariat@xaviermorinavocat.com

Voir les commentaires

9 septembre 2022 : Maître MORIN, avocat droit routier au tribunal judiciaire de Saint-Malo

Publié le par MORIN Xavier

Xavier MORIN avocat droit routier tribunal de Saint-Malo
audience correctionnelle droit routier tribunal de Saint-Malo

 

En direct du Cabinet :

 

Nous nous déplaçons aujourd'hui dans une région que j'affectionne tout particulièrement pour y avoir séjourné lors d'une partie de mes études de droit.

Nous nous rendons en effet dans le département de l'Ille et Vilaine et plus précisément à SAINT-MALO pour y défendre l'un de mes clients poursuivi dans le cadre d'un délit routier commis en récidive.

 

avocat droit routier tribunal de Saint-Malo

 

avocat délit routier tribunal de Saint-Malo

 

Après avoir reçu communication du dossier pénal, d'importantes irrégularités de procédures, liées notamment à l'impossibilité d'exercer des droits fondamentaux (assistance d'un avocat lors de l'audition, notification du droit à contre-expertise) ont pu être mises en évidence, devant incontestablement conduire au prononcé d'une relaxe au bénéfice de mon client.

Mais tant le Parquet de Saint-Malo que le Juge, n'ont entendu faire droit à notre demande, le Parquet soutenant pour sa part avec acharnement une position.... tout à fait contestable.

 

Xavier MORIN avocat délit routier tribunal de Saint-Malo

 

C'est donc sans surprise par conséquent au regard des échanges passés entre les parties, que le tribunal a souhaité malheureusement entrer en voie de condamnation, et ce,  nonobstant la solidité et la pertinence de notre argumentation.

 

tribunal de Saint-Malo infraction routière

 

Appel a été interjeté de la décision et nous attendons maintenant avec impatience de pouvoir nous présenter, cette fois-ci devant une Cour d'Appel, en l'occurrence celle de RENNES afin de faire valoir notre argumentation et que l'impossibilité pour mon client de mettre en œuvre ses droits les plus fondamentaux pendant la procédure, soit reconnue et sanctionnée comme il se doit par la justice.

Je mettrai en tout cas toute ma détermination en œuvre pour qu'il en soit ainsi, et que les principes de droit soient respectés.

Cette affaire est donc à suivre.

 

tribunal de Saint-Malo avocat sépcialisé en droit routier
 
Saint-Malo avocat sépcialisé en droit routier

 

Me xavier MORIN avocat sépcialisé en droit routier Saint-Malo

 

Xavier MORIN, Docteur en Droit,
Avocat expert en droit routier depuis plus de 20 ans
 

 

 

On vous reproche d'avoir commis un délit routier et vous êtes poursuivi devant le tribunal judiciaire de Saint-Malo ?

N'hésitez pas à me contacter :

01 40 72 63 41

ce premier entretien est gratuit

 

Xavier MORIN avocat droit routier Saint-Malo

 

 

Maître Xavier MORIN, Docteur en Droit,
75016 PARIS - Palais Paris A 933 (intervention sur toute la France)
https://www.cabinetmorin.fr/
 

mail : secretariat@xaviermorinavocat.com

 

tribunal judiciaire de Saint-Malo

avocat défense tribunal judiciaire de Saint-Malo

 

avocat droit routier défense au tribunal judiciaire de Saint-Malo

 

 

tribunal judiciaire de Saint-Malo droit routier

 

tribunal judiciaire de Saint-Malo droit routier

 

tribunal judiciaire de Saint-Malo droit routier

 

Voir les commentaires

Relaxe refus d'obtempérer à une sommation de s'arrêter TJ Orléans Mars 2022

Publié le par MORIN Xavier

Relaxe refus d'obtempérer à une sommation de s'arrêter tribunal correctionnel d'Orléans Mars 2022

Voir les commentaires

Relaxe récidive de conduite après usage de stupéfiants tribunal de Lons le Saunier Juin 2022

Publié le par MORIN Xavier

relaxe récidive de conduite après usage de stupéfiants tribunal correctionnel de Lons le Saunier Juin 2022

Voir les commentaires

6 Septembre 2022 : trois dossiers de droit routier plaidés au tribunal correctionnel de Montargis

Publié le par MORIN Xavier

 audience correctionnelle droit routier tribunal de Montargis

 

En direct du Cabinet :

 

La semaine commence sur des chapeaux de roues puisque cet après-midi, je vais assurer la défense de trois clients devant le tribunal correctionnel de Montargis.

Il s'agit de deux conduites sous l'empire d'un état alcoolique en récidive dont une avec un accident ayant entraîné des blessures involontaires, et d'une conduite après usage de stupéfiants en récidive.

Arrivé tôt au tribunal en début d'après-midi afin de pouvoir discuter avec mes clients, j'ai tout de suite compris que je n'étais pas prêt d'en sortir.

En effet, après un dossier évoqué en visioconférence, allait se tenir un procès tout particulièrement médiatisé puisqu'il s'agissait de juger les deux professeurs ayant entarté, au moyen de crème chantilly lors de la campagne des législatives, Jean-Michel BLANQUER, alors ministre de l'enseignement.

Les deux quinquagénaires paraissaient donc aujourd'hui devant le tribunal correctionnel de Montargis, la procédure de CRPC initialement proposée aux intéressés ayant échouée et c'est devant la presse et les collègues venus soutenir les enseignants mais hors la présence de M. BLANQUER que cette affaire allait pouvoir être évoquée... longuement...

De plus, un de mes dossiers allait être évoqué lui aussi un certain temps, en raison de multiples nullités que je m'apprêtais à développer à la barre du tribunal, avec demande d'un complément d'information afin de procéder à une contre-expertise sur un flacon sanguin prélevé depuis deux ans....

Dans un second dossier j'allais m'atteler à faire écarter la circonstance de récidive afin d'empêcher l'annulation du permis de conduire de mon client.

Ma troisième affaire allait être moins longue à plaider mais toute aussi délicate en raison de l'état psychologique fragile de la personne mise en cause.

 

Maître Xavier MORIN, récidive de conduite sous l'empire d'un état alcoolique Montargis

Quoiqu'il en soit, et après nous être armés de patience, le président  enfin appelé mes affaires, les unes après les autres, à la barre de son tribunal.

Il est déjà 17h00 passées...

 

Récidive de conduite sous l'empire d'un état alcoolique Montargis

 

Si le premier dossier se termine par une reconnaissance de la culpabilité de mon client, la sanction prononcée est relativement clémente et par conséquent acceptée par celui-ci.

 

Récidive de conduite après usage de stupéfiants Montargis

 

Le deuxième dossier s'est passé également très bien puisque nous sommes arrivés, comme nous le souhaitions à faire annuler la circonstance de récidive.

Le permis de conduire qui aurait été automatiquement annulé si la récidive avait été maintenue n'a de ce fait pas été annulé mais simplement suspendu pour une durée de 6 mois et la suspension ayant d'ores et déjà été effectuée sous le régime de la suspension préfectorale, mon client n'a donc aucune suspension complémentaire à faire.

 

Récidive de conduite alcool avec blessures involontaires Montargis

 

Dans le dernier dossier, concernant la conduite sous l'empire d'un état alcoolique et les blessures involontaires, le tribunal a suivi notre argumentation et a sollicité un supplément d'enquête consistant en la réalisation d'une contre-analyse sur le second flacon sanguin prélevé le jour des faits.

Toutefois, le sang ayant été prélevé il y a près de deux ans, et les flacons généralement conservés au laboratoire pendant une durée n’excédant pas 12 mois, il est probable que celui-ci ayant été d'ores et déjà détruit, la contre-expertise ne puisse être réalisée, ce qui serait naturellement tout à fait profitable à mon client.

Nous restons donc dans l'attente des résultats ou d'avoir la confirmation que la contre-expertise se révèle être impossible.

Cette troisième affaire est donc à suivre.

 

Il est 20 heures passées et je quitte enfin le tribunal.

Cette heure tardive m'a en revanche permis d'éviter de subir sur la route les violents orages qui ont sévi dans la région un peu plus tôt, avec grêle et violentes rafales de vent.

C'est donc sous une simple pluie fine que je regagne mon domicile avant de reprendre le volant dès demain matin à l'aube pour me rendre à Châteauroux afin d’assister un de mes clients dans le cadre d'une procédure de CRPC.

Rendez-vous pris mardi pour poursuivre nos aventures au fil des différents tribunaux français.

Xavier MORIN, Docteur en Droit,
Avocat expert en droit routier depuis plus de 20 ans
 

 

 

On vous reproche d'avoir commis un délit routier et vous êtes poursuivi devant le tribunal judiciaire de Montargis ?

N'hésitez pas à me contacter :

01 40 72 63 41

ce premier entretien est gratuit

Maître Xavier MORIN, récidive de conduite après usage de stupéfiants Montargis

 

Maître Xavier MORIN, Docteur en Droit,
75016 PARIS - Palais Paris A 933 (intervention sur toute la France)
https://www.cabinetmorin.fr/

 

mail : secretariat@xaviermorinavocat.com

 

Récidive de conduite alcool avec blessures involontaires Montargis

Voir les commentaires

1er Septembre 2022, Xavier MORIN avocat droit routier au tribunal de Pontoise

Publié le par MORIN Xavier

Xavier MORIN avocat droit routier tribunal de Pontoise
audience correctionnelle droit routier tribunal de Pontoise

 

En direct du Cabinet :

 

J'espère que vous avez toutes et tous passé de bonnes vacances d'été.

Pour ma part le mois d'Août a été propice non seulement au repos après une année bien complète en terme d'audiences, mais également aux sorties à vélo au gré de mes deux déplacements en Bretagne et en Charente-Maritime.

J'ai ainsi pu découvrir ou redécouvrir de magnifiques paysages et profiter pleinement de ces quelques semaines d'évasion.

 

Mais comme toutes les bonnes choses ont une fin, il est temps pour moi de reprendre aujourd'hui le chemin des tribunaux, ce que je fais d'ailleurs avec toujours autant de plaisir.

Ce vendredi 1er Septembre marque donc pour moi la rentrée avec un premier "petit" déplacement, puisque nous nous rendons au tribunal de Pontoise afin de défendre un client poursuivi dans le cadre de la conduite d'un véhicule à moteur malgré la suspension administrative de son permis de conduire.

 

conduite malgré la suspension administrative ou judiciaire du permis de conduire

 

Xavier MORIN, avocat conduite sur suspension du permis de conduire

Conduite malgré la suspension administrative ou judiciaire du permis de conduire

 

Je vais tenter dans cette affaire d'obtenir la relaxe pour ce délit routier et de redonner aux faits reprochés à mon client leur véritable qualification puisqu'en l'espèce nous nous trouvons non pas dans le cadre d'une conduite malgré la suspension du permis de conduire, la suspension ayant été achevée au moment de l'interpellation, mais plutôt d'une conduite avec un permis non prorogé, ce qui ne constitue plus un délit mais une simple contravention.

En effet il ressort des éléments du dossier que mon client n'avait, passé la suspension administrative, pas satisfait aux obligations médicales imposées par la Préfecture afin de retrouver la jouissance de son permis de conduire.

Faute de ce faire, la suspension continuait à produire ses effets.

 

Toutefois les faits étant relativement anciens, la préfecture ne prévoyait à l'époque pas expressément dans son arrêté que faute d'avoir effectué avec succès les obligations médicales et les tests psychotechniques la suspension continuait à produire ses pleins effets.

Attention toutefois car aujourd'hui tel n'est plus le cas, et les arrêtés "modernes" prévoient désormais que la suspension perdure au-delà de son terme, et ce, jusqu'à la réalisation des obligations ci-dessus mentionnées.

Désormais, une personne qui serait en dehors du délai de la suspension administrative mais qui n'aurait pas passé les examens prescrits par la Préfecture pourra bel et bien être pénalement poursuivie du chef de conduite malgré la suspension de son permis, ce qui constitue comme il a été vu plus haut un délit sanctionné, notamment par la perte de 6 points sur son permis de conduire.

Et comme généralement cette infraction routière repose sur la suspension du permis en raison d'une autre infraction routière, le cumul des deux condamnations peut entraîner, en un laps de temps relativement court, la perte de nombreux points, voire de 12 points si l'infraction initiale constitue également un délit ou une contravention de 5ème classe à savoir un excès de vitesse de plus de 50 km/h.

Rappelons que la perte de tous ses points entraîne l'invalidation du permis de conduire avec obligation de restituer son titre pour une durée de 12 mois puis de repasser à tous le moins les épreuves théoriques (le code de la route) voire les épreuves pratiques (dans certains cas précis).

Prudence donc à toute personne ayant été suspendue.

Il est d'ailleurs conseillé de prendre relativement longtemps avant la fin de la suspension, et ce afin de ne pas augmenter le temps de la suspension du permis de conduire, les rendez-vous nécessaires pour satisfaire le plus rapidement possible après la fin de la suspension, aux examens prescrits par l'autorité administrative (la Préfecture) : visite médicale et éventuellement tests psychotechniques.

 

Pontoise conduite malgré la suspension du permis de conduire

 

Mais revenons si vous le voulez bien au dossier du jour.

Après un échange cordial avec le Parquet de Pontoise, nous avons effectivement pu obtenir des réquisitions de requalification des faits de la part du Procureur de la République, ce qui a permis à mon client d'échapper à une condamnation pour un délit.

Tant en terme de points qu'en terme de sanction pénale (amende), le permis de mon client a donc été protégé, celui-ci ayant été reconnu coupable d'une simple contravention.

Mon objectif a donc été aujourd'hui rempli et c'est par conséquent satisfait que je quitte le tribunal de Pontoise pour rejoindre mon Cabinet.

Car si cette semaine a constitué une reprise en douceur, il n'en sera pas de même la semaine prochaine puisque nous nous déplacerons tout à la fois à Montargis, Châteauroux et Saint-Malo pour défendre d'autres clients et tenter d'obtenir des relaxes ou à tout le moins des condamnations les plus clémentes possible.

Par conséquent je vous donne à tous et tous rendez-vous très vite pour de nouvelles aventures au fil des tribunaux français.

 

Pontoise conduite malgré la suspension du permis de conduire

 

avocat pontoise conduite sur suspension du permis

 

Xavier MORIN, Docteur en Droit,
Avocat expert en droit routier depuis plus de 20 ans
 

 

 

On vous reproche d'avoir commis un délit routier et vous êtes poursuivi devant le tribunal judiciaire de Pontoise ?

N'hésitez pas à me contacter :

01 40 72 63 41

ce premier entretien est gratuit

Me MORIN Xavier avocat droit rutier conduite sur suspension du permis

 

Maître Xavier MORIN, Docteur en Droit,
75016 PARIS - Palais Paris A 933 (intervention sur toute la France)
https://www.cabinetmorin.fr/
 

mail : secretariat@xaviermorinavocat.com

 

​Conduite malgré la suspension du permis de conduire tribunal de Pontoise

​Conduite malgré la suspension du permis de conduire tribunal de Pontoise

 

Voir les commentaires

Port de la ceinture de sécurité dans un véhicule

Publié le par MORIN Xavier

Si l’obligation de porter sa ceinture à l’avant du véhicule date d'une période plus ancienne que celle concernant les passagers arrière, il est aujourd’hui obligatoire de porter sa ceinture de sécurité, tant à l’avant qu’à l’arrière d’un véhicule disposant d’un tel équipement.

Si le conducteur ne porte pas sa ceinture alors qu’il est en action de conduite, il pourra être verbalisé par les forces de l’ordre.

Il recevra dans ce cas un avis de contravention.

Si l’amende forfaitaire est réglée, les 3 points attachés à cette infraction seront retirés de son permis.

Si l’amende forfaitaire n’est pas payée mais que l’avis de contravention n’est pas contesté, les 3 points partiront également du permis au moment de la majoration.

 

En revanche, si le conducteur portait bien sa ceinture de sécurité mais qu’un ou plusieurs de ses passagers ne la portait pas, que se passe-t-il ?

Si son passager est mineur, le conducteur (sauf cas du conducteur d’un car) est responsable du port de la ceinture de ce dernier et il appartient d’ailleurs à chaque conducteur, avant de démarrer son véhicule, de s’assurer que tous ses passagers sont bien ceinturés.

Si un mineur ne porte pas sa ceinture, le conducteur pourra donc se voir infliger une amende forfaitaire de 135 € ; toutefois aucun point ne sera soustrait de son permis de conduire.

Si le passager non ceinturé est en revanche majeur, le conducteur n’est pas responsable et ce sera le passager qui sera verbalisé pour défaut de port de la ceinture de sécurité et encourra une amende forfaitaire de 135 €.

 

Il est à noter que certaines personnes peuvent être dispensées du port de la ceinture de sécurité.

Cela sera le cas notamment pour les conducteurs de taxis, pour les véhicules d’intérêt général prioritaire ou d’une ambulance en état d’intervention d’urgence, ainsi que pour les conducteurs des services publics devant s’arrêter souvent en agglomération, ou encore les chauffeurs effectuant des livraisons en porte à porte en agglomération.

Sont enfin dispensés de porter cet équipement, les personnes disposant d’une contre-indication médicale. Attention toutefois à bien disposer d’un certificat médical émanant d’un médecin agréé par votre préfecture vous dispensant du port de la ceinture de sécurité.

Rappelons enfin que le fait d’être enceinte, n'autorise pas les conductrices ou les passagères d’un véhicule a ne pas être équipées de ce dispositif.

 

Cet outil, qui peut sauver des vies, sauvera peut-être un jour la vôtre !

Roulez ceinturés car, comme le mentionnait une célèbre campagne au sujet du port de la ceinture de sécurité : Un petit clic vaut mieux qu’un grand choc.

 

Maître Xavier MORIN

Avocat au Barreau de Paris

Voir les commentaires

13 juillet 2022, Maître MORIN Xavier avocat droit routier au tribunal judiciaire de Melun

Publié le par MORIN Xavier

audience correctionnelle droit routier tribunal de Melun
audience correctionnelle droit routier tribunal de Melun

 

En direct du Cabinet :

 

Nous nous rendons, avant le pont du 14 Juillet, au tribunal judiciaire de Melun.

 

Dans notre présente affaire relative à une conduite sous l'empire d'un état alcoolique en récidive, le client avait initialement refusé la proposition de peine faite par le Parquet de Melun dans le cadre d'une CRPC (comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité).

Venu par conséquent une première fois en CRPC le Parquet nous avait proposé une peine de jours amendes, à savoir 100 jours x 8 € (ce qui représentait pas moins de 800 € d'amende) ainsi qu'une annulation de permis de conduite avec une interdiction de conduire sans équipement du véhicule avec un EAD pour une durée de 2 mois.

Nous avions réussi à négocier un abaissement de la durée d'interdiction à un mois mais le Parquet avait refusé totalement de réduire le montant et la durée des jours amendes.

Le client n'a donc pas entendu donner suite à la CRPC qui est rappelons-le une procédure de gré à gré qu'il est toujours possible de décliner, espérant obtenir une peine plus clémente devant le tribunal correctionnel.

 

 avocat alcool au volant en récidive tribunal de Melun

 

C'est donc à nouveau et pour la seconde fois dans cette affaire, que nous nous présentons aujourd'hui devant le Parquet de Melun, mais cette fois-ci avec plaidoiries à la barre du Tribunal.

Et le client a bien fait de privilégier cette forme procédurale, bien souvent présentée et considérée comme une procédure beaucoup plus sévère que la CRPC, non seulement car la peine d'interdiction de conduire sans dispositif EAD a été réduite de 1 mois à 1 jour, mais également parce que les 800 € de jours amendes ont été remplacés par une peine de 4 mois avec sursis simple.

L'opération a donc été bénéfique et c'est satisfait que nous quittons le Tribunal correctionnel de Melun, non sans auparavant passer au Bureau de l'Exécution des Peines (BEX).

C'est donc rassuré à l'entrée des vacances que les chemins de mon client et moi-même se séparent.

Je vous souhaite à toutes et tous de passer un bon 14 Juillet.

Pour ceux qui auront la chance de faire le pont je vous souhaite de passer un bon week-end ensoleillé et pour les chanceux qui vont à leur tour prendre la route des vacances, je vous souhaite un bon trajet et un  bon séjour.

Et pour ceux enfin qui seront au travail, bon courage et à très bientôt pour poursuivre notre périple au fil des tribunaux français.

Xavier MORIN, Docteur en Droit,
Avocat expert en droit routier depuis plus de 20 ans
 

 

 

On vous reproche d'avoir commis un délit routier et vous êtes poursuivi devant le tribunal judiciaire de Melun ?

N'hésitez pas à me contacter :

01 40 72 63 41

ce premier entretien est gratuit

 avocat conduite alcool en récidive tribunal de Melun

 

Maître Xavier MORIN, Docteur en Droit,
75016 PARIS - Palais Paris A 933 (intervention sur toute la France)
https://www.cabinetmorin.fr/
 

mail : secretariat@xaviermorinavocat.com

 

​récidive de conduite alcool tribunal de Melun

récidive de conduite alcool tribunal de Melun

 défense conduite sous l'empire d'un état alcoolique en récidive tribunal de Melun

 défense conduite sous l'empire d'un état alcoolique en récidive tribunal de Melun

 

Voir les commentaires

6 Juillet 2022, Maître MORIN avocat droit routier au tribunal judiciaire de Versailles

Publié le par MORIN Xavier

​comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité Versailles délit routier
06.07.2022 CRPC droit routier au tribunal judiciaire de Versailles

 

En direct du Cabinet :

Alors que la semaine a entendu se placer sous le signe des renvois d'audiences, le tribunal de Versailles sera par conséquent notre unique destination.

En effet, devant me trouver à Montargis en tout début de semaine, la présidente a pris le soin de m'écrire, le week-end précédent, afin de m'éviter un déplacement inutile au tribunal.

En effet, son audience se révélant être surchargée, celle-ci comptant plus de 50 dossiers à traiter dans l'après-midi, la présidente a décider de renvoyer de sa propre autorité certains dossiers et en priorité ceux dans lesquels des avocats devaient intervenir.

Mes deux dossiers qui devaient être appelés à Montargis ont donc été tous deux renvoyés.

Cela a été également le cas, mais pour une autre raison, pour mes deux dossiers qui devaient venir jeudi 7 Juillet devant le tribunal judiciaire de Sarreguemines.

C'est par conséquent à la rentrée (les vacances judiciaire approchant à grands pas) que je me rendrai tout à la fois à Montargis et à Sarreguemines pour défendre mes clients.

 

Mais pour l'heure c'est en région parisienne que nous nous déplaçons et plus précisément dans le département des Yvelines.

Le tribunal de Versailles, qui n'est pas réputé pour être une juridiction particulièrement clémente, va donc juger le dossier d'une cliente du Cabinet poursuivie dans le cadre d'une conduite sous l'empire d'un état alcoolique.

​avocat CRPC Versailles délit routier

 

 

Dans cette affaire, alors que le taux d'alcool mesuré était fort important, le parquet entendait de plus fort relever une situation de récidive, récidive qui pour ma part était fort discutable.

Dans la comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité qui avait été proposée à ma cliente par le Parquet de Versailles, les négociations allaient se révéler particulièrement intenses.

En effet, la proposition de peine présentée initialement par un des délégués du procureur de la république était tout particulièrement sévère :

Au niveau financier, le Parquet ne proposait pas moins que 120 jours amendes à 10 €, soit 1200 € à régler sous 4 mois impérativement.

En effet, comme je l'ai exposé dans certains de mes articles, les jours amendes se transforment en jours d'emprisonnement s'ils n'ont pas été réglés...

Ceci constitue donc une réelle épée de Damoclès sur la tête des personnes condamnées qui doivent impérativement régler l'amende en temps en heure s'ils ne veulent pas se retrouver en prison...

Ma cliente n'étant pas dans une situation financière florissante, cette amende constituait une somme vraiment très conséquente qu'elle n'était pas en mesure de pouvoir certainement régler.

A côté de l'amende, le Parquet proposait, comme sanction sur le permis une peine alternative :

Soit une annulation du permis de conduire avec une interdiction de conduire un véhicule non équipé d'un EAD (un antidémarrage électronique) pendant une durée de 6 mois (ce qui là aussi représente un coût important puisqu'il faut faire équiper son véhicule de cet appareil, puis payer une location pendant toute la durée d'interdiction)

Soit une interdiction de conduire tout véhicule à moteur (et donc même un scooter) pendant une durée de.... 12 mois.

 

Il n'est pas inutile de préciser que ma cliente avait entièrement effectué au préalable une suspension préfectorale de son permis pour une durée de 8 mois.

Mis bout à bout, ces deux propositions, desquelles ne pouvait se déduire la suspension administrative (en raison du fait qu'il ne s'agissait pas de peines de même nature) aurait donc conduit à mettre ma cliente à pied pour une durée de 14 mois au minimum....

 

Très affectée au départ par cette proposition de peine qui lui semblait insupportable, ma cliente a ensuite été rassérénée à l'issue des négociations que j'ai pu mener avec le Parquet.

En effet, et après de longues discussions, nous avons pu nous mettre d'accord sur une peine plus acceptable puisque ma cliente a finalement été condamnée à 3 mois de prison assortie d'un suris mise à l'épreuve de 2 ans (consistant notamment en des soins) et 8 mois de suspension de son permis.

La peine d'emprisonnement étant assortie du sursis, elle ne sera naturellement pas effectuée.

En ce qui concerne la suspension du permis, celle-ci étant de même nature que celle prononcée par le Préfet, la suspension effectuée dans le cadre préfectoral se déduit de la suspension judiciaire.

Ma cliente ayant d'ores et déjà fait ses 8 mois de suspension et récupéré son permis après avoir passé les épreuves nécessaires (visite médicale et tests psychotechniques) elle n'a donc pas de suspension complémentaire a effectuer (la suspension administrative couvrant totalement la suspension judiciaire) et elle pourra par conséquent reprendre immédiatement le volant.

Aucune amende n'ayant été prononcée, les difficultés financières qui seraient nées d'une condamnation judiciaire s'évaporent également.

L'homologation de notre accord s'étant déroulée sans la moindre difficulté, c'est au volant de son véhicule et sans fuite dans son porte-monnaie que ma cliente quitte le tribunal de Versailles, où elle s'est bien juré de ne plus y remettre les pieds.

 

N'ayant pas d'autre audience prévue pour de reste de la semaine, je vous souhaite d'ores et déjà à toutes et tous un bon week-end, et si vous faites partie des nombreux automobilistes qui vont prendre le volant pour profiter de vacances bien méritées après ces temps forts troublés, je vous souhaite un bon trajet et naturellement de très bonnes vacances.

Xavier MORIN, Docteur en Droit,
Avocat expert en droit routier depuis plus de 20 ans
 

 

 

On vous reproche d'avoir commis un délit routier et vous êtes poursuivi devant le tribunal judiciaire de Versailles ?

N'hésitez pas à me contacter :

01 40 72 63 41

ce premier entretien est gratuit

​comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité Versailles délit routier

 

Maître Xavier MORIN, Docteur en Droit,
75016 PARIS - Palais Paris A 933 (intervention sur toute la France)
https://www.cabinetmorin.fr/
 

mail : secretariat@xaviermorinavocat.com

 

​comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité Versailles délit routier

convocation en CRPC au tribunal de Versailles droit routier

Voir les commentaires

<< < 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 30 > >>